Wordsley School
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -11%
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
Voir le deal
641 €

 

 ► Amador M. L. Abt Steinmetz

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Amador L. Steinmetz

Amador L. Steinmetz


Messages : 5
Date d'inscription : 14/04/2009

► Amador M. L. Abt Steinmetz Empty
MessageSujet: ► Amador M. L. Abt Steinmetz   ► Amador M. L. Abt Steinmetz EmptyMer 15 Avr - 20:24

First ; Who are You?


    Nom: De nom Abt Steinmetz, ce nom qui fait frissonner les élèves, tant cela sonne comme du roc, dur, rigide, ce Abt qui vous heurte, ce Steinmetz qui vous brise la langue rien qu’en le prononçant. Ecorchez le, son nom de famille, qu’il porte comme une couronne et ses yeux se planteront en vous comme deux flèches noires qui vous glaceront le sang. Si vous ne savez comment cela se prononce exactement –à l’allemande, je vous prie-, mieux vaut vous contenter de l’appeler monsieur.

    Prénoms: Son prénom est Amador Marie Lioubov. Mais au travers de ses escapades on l’a nommé Tito, Lou, Hisham, Poppy, Kermit. Pour tant de vies, un seul prénom n’aurait suffit. A chaque personne qu’il rencontre il en acquiert un nouveau, c’est un homme à multiples facettes qui se dédouble, se triple, se quadruple, tout en restant un.

    Date & Lieu de naissance: 1977, un douze juin. Il est donc gémeaux, un signe de dualité, un signe d’air, léger. Et de l’instabilité aussi, toujours à aller à droite et à gauche. Jamais rien n’est sûr avec cet homme. Ile st sinon né en Afrique du sud, dans un village perdu en pleine cambrousse. Pas d’hôpital, pas d’infirmières, juste l’expérience des mères du village où avait échoué sa mère.

    Lieu de résidence hormis le pensionnat: Un peu partout, dirait-on. Mais le lieu où il est le plus accroché est celui où se trouve sa mère. C’est dans un village tout près de la ville où se trouve le pensionnat, un endroit tranquille où il aime se reposer quand il en a besoin, dans les bras vieillissants de sa mère. Il n’a pas d’appartement à lui à proprement parler.

    Poste: Professeur de sport. Oui, c’est lui le sadique qui vous fait courir à en perdre votre souffle, et cela qu’il pleuve, neige ou vente.



Second ; Your Life


Description physique: Un bull terrier. C’est son surnom attitré, bull terrier, que ce soit pour son physique ou son caractère. Ce sont les élèves qui l’ont choisi, et ce n’est certainement pas gratuit. C’est un individu plutôt petit, n’excédant pas le mètre soixante ce qui est peu reluisant pour un homme, mais musclé à en faire pâlir les autres hommes et rougir les femmes. Des muscles que l’on devine aisément puissants sans pour autant lui donner des allures de camionneur. Souple, le port altier et le pas léger, Amador garde une silhouette svelte et aérienne, grâce à ses jambes, grandes malgré sa petite taille. Il en est fier, de ses jambes fortes, qui lui permettent de courir bien plus vite que tous les élèves qui osent le narguer en osant dire qu’il serait incapable de faire ce qu’il leur fait faire. Ce corps, c’est un fantasme. Quelques grains de beauté disséminés dessus, pas un poil sur le torse, juste une fine ligne qui monte jusqu’à son nombril.

Mais n’allons pas dire qu’il est beau pour autant. Sa petite taille le nuit énormément ainsi que son air, toujours soucieux. Ses sourcils blonds, presque aussi blancs que le poil d’un bull terrier toujours sont froncés sur ses yeux d’un bleu si foncé qu’il en semble noir, aussi profond que l’espace étoilé. Pourtant, il n’y a dans ce ciel lugubre aucune étoile. Un ciel terne, légèrement voilé comme les yeux d’un aveugle. Amador voit très bien, pourtant. Mais ses yeux sont laids. Sa peau, pâle, sèche par manque d’entretien les fait encore plus ressortir, sauter vers vous, même. On ne voit que ça. Ses grands yeux bleu sombre qui intriguent. On a toujours dit que le regard est le miroir de l’âme… Son âme ne doit pas être très belle alors. Son visage non plus. Il n’a rien de particulier, avec son nez droit et ses lèvres à peine rosées mais qui, entourée de sa blanche carnation, ressortent comme si elles étaient peintes en rouge vif.

Parlons aussi de sa voix, que tous connaissent. Traînante, extrêmement grave, sans pour autant être lugubre. Légèrement nasillarde, avec un accent qui lui est propre, issu de ses nombreux voyages. Puissante, même. Il n’a pas besoin de crier pour qu’on l’entende, même de l’autre côté de la cour. Ce n’est pas le seul signe particulier. Il y a aussi sa démarche, provocatrice, ses gestes souples qui tanguent entre l’innocence et le suggestif, son bassin qui oscille au rythme de ses pas, ses sourires, ses clins d’oeils qui font courir tant de rumeurs sur lui. Ne vous étonnez pas de le voir poser sa main sur l’épaule d’un élève qui alors rougirait. Pourtant, Amador assure qu’il ne le fait pas exprès, d’être aussi aguichant.

Caractère: Les bull terriers étaient une race crée pour le combat. Amador n’en a rien perdu. Il démarre au quart de tour, et souvent ses gestes vont plus vite que ses mots. Amador est donc connu pour son impulsivité, mais aussi pour son langage franc, direct. Il n’est pas insultant, mais les plus prudes voient chacun de ses mots comme de l’insolence, et lui s’en fiche pas mal. Il est lui, à toujours parler plus fort que les autres sans faire de concessions. Souvent il fait des reproches, et dessus il vous claque comme si c’était un mur. Le professeur critique tout. Le physique, les actions, le caractère, les moeurs. On le trouve arrogant, déplacé, irrespectueux, ce qui est tout à fait vrai. Pourtant, c’est un bon enseignant. Les bull terriers sont aussi reconnus pour être sociables. Compréhensif, cet homme a l’esprit ouvert et aime rire. Il s’entend bien mieux avec les étudiants qu’avec les autres professeurs. Mais ce n’est pas pour autant qu’il les laisse faire quelque chose. On peut s’amuser avec lui, si on n’enfreint pas les règles et la discipline. Jamais Amador ne les incitera à faire le mur et celui qui se fait prendre par lui s’apprête à passer l’un des plus redoutable moment de sa vie.
Revenir en haut Aller en bas
Amador L. Steinmetz

Amador L. Steinmetz


Messages : 5
Date d'inscription : 14/04/2009

► Amador M. L. Abt Steinmetz Empty
MessageSujet: Re: ► Amador M. L. Abt Steinmetz   ► Amador M. L. Abt Steinmetz EmptyMer 15 Avr - 20:35

Histoire:

Je suis né en Afrique, mon enfance s’est passée en Egypte, j’ai visité l’Inde et j’ai passé mon adolescence en Autriche, en Australie, en Nouvelle Zélande, j’ai refait un crochet par l’Afrique et découvert l’Alaska. Adulte, j’ai continué à suivre mes parents, j’ai vu l’Oural, nagé dans la méditerranée, pêché le poisson à Tahiti et vécu en Chine avant de m’établir en Angleterre, à la mort de mon père. J’ai apprit à danser dans les plus grandes écoles de la nature, à jouer tous les instruments qui imitent oiseaux et vents, je connais le pouvoir des plantes et la sagesse des anciens, je sais faire des poupées vaudous, je suis monté à dos d’éléphant, j’ai failli mourir de la grippe et connaît les monstres qui hantent nos bois. Pouvez-vous en dire autant ?

Afrique du Sud, de sa naissance jusqu’à ses cinq ans.

La première langue que parla Amador fut le zoulou, bien que ses parents, photographes animaliers, ne soient de nationalité anglaise. Cela posa quelques problèmes de compréhension au début, ses géniteurs ne comprenant pas tout à fait ce dialecte africain. C’était les enfants du village, avec lesquels il jouait qui le lui avait enseigné. Ce ne fut que une bonne année plus tard qu’il se décida à communiquer en anglais avec sa mère et son père. Ce continent fut aussi le théâtre de ses premières terreurs, l’enfant se fit mordre au bras par un serpent. Il en garde la marque, sur son avant bras droit, vers le coude. Le chaud soleil d’Afrique donnait des migraines à son père, et ils se déplacèrent donc vers le nord, en Egypte. En Afrique, il s’appelle Kabeli.

Egypte, de ses cinq ans à ses neuf ans.

Il n’y a pas qu’à la plage qu’il y a du sable qui s’envole vers vos yeux, s’infiltre par votre bouche et vos oreilles. Il n’y a pas qu’en Camargue qu’il y a des moustiques aussi hargneux que des tigres. Il y en a aussi en Egypte. Les premiers temps, Amador ne supportait pas cela, se faisant littéralement dévoré par les moustiques alors que déjà je sable grattait sa peau. Il finit par s’y faire, ainsi qu’à l’arabe que tous parlaient. Ce fut aussi là bas qu’il apprit quelques rudiments de français. Sa faculté à manier les langues en étonnait plus d’un et l’enfant s’amusa alors très tôt à marchander avec les touristes pour les marchands égyptiens. Chacun de ses services était récompensé par. une babiole ou un gâteau. Ce fut aussi la terre de ses premières réelles amitiés. Encore aujourd’hui, il garde le contact avec deux de ses amis situés dans ce beau pays. En Egypte, il s’appelle Hisham.

Inde, de ses neuf ans à ses dix ans.

Dure que fut la vie en ce pays ! Son fonctionnement lui est paru étrange, ainsi que les éléphants se pavanant dans les villes et la population. Quand il passait dans les rues, des mains se tendaient vers lui caressant sa peau, ses cheveux, tous interloqués par cet être si pâle. C’est que dans les villages reculés de ce pays, on n’était pas habitué à voir de telles personnes. Amador avait beau se serrer contre sa mère, cela ne changeait rien. Aussi blonde que lui, ils étaient alors submergés par un flot de mains qui les chatouillaient. Sa mère souriait, riait, mais lui était profondément gêné. Amador fut heureux quand on quitta cet étrange pays qui ne lui ressemblait pas. En Inde, il s’appelle Kamadev.

Autriche, de ses dix ans à ses treize ans.

Un pays du nord ! Première fois qu’il avait aussi froid, mais cela ne lui déplût pas. Première fois qu’il allait à l’école aussi. Avant, c’était ses parents qui lui donnaient un enseignement. On regardait Amador d’une façon étrange, comme une bête curieuse. On ne pouvait mettre un pays sur son visage, il en avait vu tant ! Il était fort en langues, fort en mathématiques, fort en littérature, et un véritable dieu en sport. S’il était plus discipliné, certainement qu’il aurait fait parti des meilleurs, mais c’était comme s’il ne voulait pas et se cantonnait à des résultats moyens, qui suffisaient aux yeux de ses parents. En Autriche, il s’appelait Poppy. Poppy, c’était le nom du labrador d’une de ses amies qui avait la même couleur de poil que ses cheveux.

Nouvelle Zélande, de ses treize à quatorze ans.

Ah, ce pays qui toujours restera dans son cœur, avec ses hauts limpides et ses montagnes blanches ! Il n’y est resté que une petite année, mais ce fut l’une des plus belle, car il connut l’amour. Lily qu’elle s’appelait, la belle Lily qu’il l’appelait. Ils commencèrent par un baiser, finirent par des pleurs, quand il dut la quitter. Amador regrette, Amador aimerait la revoir, qu’elle revienne, qu’il y retourne. Mais comment arriverait-il à la retrouver ? il a oublié son nom de famille. En Nouvelle Zélande, Il s’appelle Lou.

Afrique du Sud, de ses quatorze à ses quinze ans.

De retour en Afrique, mais le jeune homme n’y reconnaissait plus rien. C’était un autre endroit que celui de son enfance, c’était une grande ville touristique. Cela ne lui avait que peu plu. Quand ses parents lui avaient dit qu’ils retournaient en Afrique, l’adolescent s’attendait à retrouver les grandes plaines sauvages, le petit village, ses amis d’autrefois qui auraient grandit, mais rien de tout ça. Juste une grande ville comme on en trouve ne Europe. Il apprit à manier un avion là-bas, ce fut sa seule joie et le seul souvenir qu’il conserve de ce rapide crochet en cette Afrique étrangère. Personne ne lui donna de surnom, là-bas. On ne l’appelait plus Kabeli mais Amador.

Alaska, de ses quinze ans à ses dix-neuf ans.

Les années de tous les hauts. Il sauta plusieurs classes. Les années de tous les vices. Il connut l’alcool, la drogue le sexe, apprit à chanter le ska, à danser le zouk, fit un coma éthylique, sa mère le frappa pour la première fois, il rata ses examens et les réussit la seconde fois. Lui qui n’avait pas suivit de scolarité normale désirait devenir professeur. Professeur de sport, matière dans laquelle il était le plus fort. Malgré sa petite taille héritée de son paternel il battait sans problèmes les plus forts de ses amis et ne connut que de rares défaites quand il fallait en venir aux mains. Il n’eut pas véritablement de relations suivies pendant cette période, allant d’un homme à une femme, d’une femme à une autre pour revenir vers un homme. Son côté déluré plaisait ainsi que sa vision du monde, faite grâce à ses voyages et de ceux qu’il avait croisé. En Alaska il s’appelle Kermit, comme la grenouille de son émission enfantine préférée.

Russie, de ses dix-neuf ans à ses vingt et un ans.

Ce n’est pas en quittant l’Alaska qu’il devint plus raisonnable. Ce fut encore pire. Il se trouva très vite une petite amie. Une streap teaseuse aussi brune que lui était blond. Il aimait l’imiter et de là il garde ses gestes qui font tant rougir et tant s’offusquer. Il n’avait que ses bras déliés pour se réchauffer dans le froid sibérien alors que ses parents étaient partis gambader photographier on ne sait quel animal quand ce n’était pas les rues. Elle se nommait Tasha, et était bien loin de l’image qu’on se fait de ce genre de demoiselle. Discrète, sensible et charmante. Sa couleur préférée était le gris et adorait les petites ballerines. Ses parents l’acceptèrent donc sans mal. Ils furent même fiancés, mais tout se disloqua quand Amador lui annonça qu’il désirait suivre ses parents. Elle ne voulait partir de Russie. Ce fut fini entre eux. En Russie, on l’appelait par son troisième prénom, Lioubov.

France, de ses vingt et un ans à ses vingt-cinq ans.

Ah, quel joli pays ! Pourtant, Amador ne l’aimait pas du tout. A part lui. Son homme. Grigori, un immigré russe un peu plus jeune que lui, qui le surplombait du haut de ses deux mètres et quelques. Amador devint même professeur de sport dans un lycée du sud de la France ou il fut beaucoup d’émules avec ses gestes déplacés et sa faculté à faire parler de lui. La ville dans laquelle il vivait avec son amant avait beau être grande, les élèves le croisaient assez souvent pour tout connaître de sa vie privée. Cela finit par poser problème à l’administration, et Amador, réprimandé, se renferma légèrement sur lui-même par la suite. Craignant de perdre le travail, il devint maussade, et vint même à être violent. Grigori, ne retrouvant plus celui qu’il aimait finit par couper les ponts et repartit en Russie. Un an plus tard, ses parents demandèrent s’il voulait les rejoindre à Tahiti pour changer d’air, ce qu’il accepta après mure réflexion. Il prit donc congé de la France et s’échappa. En France il s’appelle Tito.

Tahiti, de ses vingt-cinq ans à ses vingt-six ans.

Une année sabbatique, va-t-on dire. Une année belle, faite de danses sur la plage, de plongée sous-marine. Il apprit la capoera, se remit à la boxe qu’il avait abandonnée en arrivant en France. ¨Pendant toute cette année il ne téléphona à personne, n’écrit à personne, ne parla à personne. Une année à rester muet. Comme un jouet cassé. Pas l’envie. Ses parents le questionnaient et pour seule réponse il leur souriait, doux et agréable. Ne restait que ses gestes désobligeants qui sur lui se faisaient retourner toute l’île. Parfois il donnait de cours de danse classique à quelques petites demoiselles de l’île. Parfois, il leur apprenait à danser comme en Afrique ou comme en Nouvelle Zélande. Ce qu’il ne sut jamais, c’est que en Russie, sa fille eut cinq ans. A Tahiti, il s’appelle Aata.

Chine, de ses vingt-six ans à ses trente ans.

Ses parents, de nouveau l’avaient embarqués ailleurs. Ils ne voyaient pas mal que leur fils les suive. De plus, ils se faisaient vieux et Amador, solide, pouvait facilement porter leurs bagages. Amador eut beaucoup de mal à apprendre le chinois. Plus que l’hindi. Il lui fallut trois ans avant d’arriver à tenir une discussion avec un enfant, mais tout alla mieux par la suite. Reclus, il restait dans la maison que ses parents avaient loués alors que ses géniteurs s’en allaient gambader pour cribler de clichés divers paysages. L’homme se passionna pour les arts martiaux, et aussi pour la femme de leur voisin. Ce fut une relation purement platonique d’une discrétion telle que seuls eux savaient ce qu’ils éprouvaient l’un envers l’autre. Juste des regards, des sourires, des mots, bien que rares vu l’aisance d’Amador en chinois. Quand il tomba malade, elle venait le voir, chaque jour, et pleurait à son chevet. Malade. La grippe. Certains ne savent pas que la grippe peut tuer. Un rhume aussi peut tuer. Son père fut contaminé, mourut. Amador guérit, avec peine. Sa mère, à présent seule, décida de faire les obsèques de son mari en Angleterre, leur terre natale. Amador fit ses au revoirs à la voisine. Simples, courtois. Pas un baiser, rien ; on les regardait. Il en pleura, plus tard. Elle aussi, sûrement. Tous deux s’étaient promis de ne jamais s’écrire.

Angleterre, à partir de ses trente ans.

On enterra son père. Ils ne quittèrent pas l’Angleterre. Sans son mari, la mère d’Amador n’avait plus l’envie de parcourir le monde. Ils prirent une modeste maison, sa mère se mit à faire diverses expositions de photos animalières qui remportèrent un franc succès. Elle se lia d’amitié avec la directrice d’un pensionnat. Vint le début de l’année scolaire, et l’ancien professeur de sport avait prit sa retraite anticipée. Usé par les fortes têtes, disent certains. Mais Wordsley n’était-il pas un internat très strict ? Y avait-il véritablement des fortes têtes entre ses rangs ? Amador, curieux demanda s’il pouvait avoir le poste. Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas fait étudier, mais son caractère était raisonnable. Sévère tout en étant relâché, voilà ce qui était rare… peut-être s’entendrait-il bien avec tous els élèves et arriverait à appliquer de la discipline là où son prédécesseur avait l’air d’avoir échoué.


Ce que l'on ne sait pas sur lui: Amador est bien content que els élèves n’aient pas le droit de sortir après une certaine heure. Ce serait la fin de sa réputation, déjà pas très bonne, si un élève le surprenait dans un bar. Après quelques verres d’alcool, Amador est intenable et il n’est pas rare qu’il finisse par danser sur les comptoirs si jamais une belle demoiselle est dans les parages. Et si la danse ne suffit pas, il enlève le haut. Le bas, parfois. La directrice a prit beaucoup de risque en acceptant en exhibitionniste pareil dans les rangs de son école. C’est juste qu’il a été élevé… Différemment. Aussi collectionne t-il les mantes religieuses. Il y en a plein sa chambre, toutes en vie. Parfois, pour s’amuser, il en affame deux et les regarde s’entre tuer pour se manger. Un sadique de premier ordre, disent certains.

Relations avec d'autres personnages: //
Revenir en haut Aller en bas
Amador L. Steinmetz

Amador L. Steinmetz


Messages : 5
Date d'inscription : 14/04/2009

► Amador M. L. Abt Steinmetz Empty
MessageSujet: Re: ► Amador M. L. Abt Steinmetz   ► Amador M. L. Abt Steinmetz EmptyMer 15 Avr - 20:37

Finally ; You


Code: OK by Leah
Test RP:
    Oui, comme une nana. Elle n’avait pas pleuré, elle ? Elle n’avait pas fondue en larme en arrivant ici ? Il eut un haussement d’épaules. Certaines femmes sont si peu humaines qu’elles ne pleurent pas. Pour Citlãlin, rares sont les êtres de sexe féminin qui atteignent en son cœur le rang d’être humain. Qu’elle n’ait pas pleuré à sa venir sur cette île était pour lui une preuve suffisante qu’il était en compagnie du genre de femmes qu’il connaissait encore plus : celles qu’il dénigrait parce qu’elles osaient se croire forte. Et si elle avait avouer s’être mise à pleurer ? Il s’en serait moqué et aurait rétorqué une quelconque méchanceté.

    « Alors tu n’es pas humaine, car tous les hommes pleurent. »

    Il eut un léger rire. Les femmes ne pleurent que pour mieux tromper. Elle a raison, il ne chiale pas comme une nana. Il chiale comme un homme, c’est tout. Le carnage théâtral du crabe sembla déplaire à la jeune femme, qui s’avança tout à coup, surprenant Citlãlin dans son travail d’artiste. Le prix d’une vie ? De quoi parlait-elle ? Une vie n’est pas cotée en bourse, qu’il sache… ce qui ne vaut pas d’argent ne vaut rien, par ici ! Interloqué, Citlãlin tourna sa tête vers elle, dévoilant ses grands yeux verts, noyés de larmes, sa lèvre où encore perlait quelques gouttes de sang, plaie que le sel marin empêchait de cicatriser. Sa main encore dégoulinait de morceaux de crabe, comme s’il s’agissait du sang d’un meurtre. Pour l’inconnue, ce qu’il venait de faire était bien un meurtre.

    Il la regardait, avec ses cheveux blonds entourant son visage candide. Aucune blague sur ses cheveux de blés ne lui vint à l’esprit et un sourire naquit sur ses lèvres. Elle n’était pas en haillons, semblait bien portante… Alors soit elle avait un bateau, soit un havre de paix civilisé existait par ici ! La perspective de trouver en ville fut pour lui un soulagement, et ses larmes petit à petit, cessèrent. Machinalement, il tendit le bras pour saisir un autre crabe, et ne lâchant pas les yeux noirs de celle qui le grondait comme s’il était un enfant, il retourna la bête impuissante et d’un coup sec brisa le petit être en deux. De son abdomen s’écoula de nombreux œufs et, avec un léger rire, Citlãlin porta à sa bouche le cadavre encore tout chaud et attrapa de sa langue les œufs qui s’échappaient. Un goût salé, comme la mer.

    « Les plus faibles meurent. Les plus forts vivent. »

    Le crabe cessa de s’agiter. Citlãlin Coupa en deux le crustacé. Sa chair jaune et blanche apparut alors et Citlâlin la huma, ses yeux perçants guettant le moindre geste de l’inconnue. Serait-elle terrorisée ? Allait-elle s’évanouir, se mettre véritablement en colère, le frapper ? S’enfuir ? Ah, les femmes ! Jamais Citlãlin pourrait s’en passer. Oui, il les haïssait. Parce qu’elles lui étaient tant lointaines, parce qu’il n’arrivait pas à les comprendre ! Pourquoi elles étaient ainsi ? Pourquoi les protégeait-on ? Elles et leur langue de vipère. Pourquoi tant d’hommes mourraient pour elles ? Et pourquoi elle, ne pleurait pas ?

    « Les crabes aussi n’ont pas de larmes. »

    Une dernière larme coula sur sa joue.

Avatar: Hampus Ahlqvist
Pseudo: Ido
Age: Né en 92, faite le calcul.
Ou avez vous connu le forum? Grâce à un partenariat.
Qu'en pensez vous? Quelques fautes ici et là, mais agréable.
Présence /7 : 7/7, je passerai tous les jours, mais ne posterai pas obligatoirement.
Revenir en haut Aller en bas
Leah C. Carlson
Admin
Leah C. Carlson


Messages : 32
Date d'inscription : 11/04/2009
Age : 33

About you
Relationship:
Année: 3eme

► Amador M. L. Abt Steinmetz Empty
MessageSujet: Re: ► Amador M. L. Abt Steinmetz   ► Amador M. L. Abt Steinmetz EmptyMer 15 Avr - 21:24

On va tous mourir xD

Validé ^^ Presentation parfaite rien à redire ^^
Revenir en haut Aller en bas
https://wordsley-school.forumactif.org
Amador L. Steinmetz

Amador L. Steinmetz


Messages : 5
Date d'inscription : 14/04/2009

► Amador M. L. Abt Steinmetz Empty
MessageSujet: Re: ► Amador M. L. Abt Steinmetz   ► Amador M. L. Abt Steinmetz EmptyJeu 16 Avr - 17:47

Toi d'abord alors Very Happy

Merci pour ta rapide validation n.n
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





► Amador M. L. Abt Steinmetz Empty
MessageSujet: Re: ► Amador M. L. Abt Steinmetz   ► Amador M. L. Abt Steinmetz Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
► Amador M. L. Abt Steinmetz
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wordsley School :: { Who Are You ? :: > This Is Me :: > Okay!-
Sauter vers: